Clement ECOFFEY Photographie ferroviaire

Grande vitesse

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Lancé sur les rails français depuis 1981, le TGV connait depuis un développement hors du commun. Souvent peu apprécié des passionnés et amenant la polémique pour la raison bien légitime qu'il a tendance à "phagociter" les transports ferroviaires classiques, le train à grande vitesse est pourtant un objet technique remarquable. Mais sa pertinence est également très controversées depuis quelques années, certaines lignes faisant partie des Grand Projets Inutiles Imposés

Mais tout n'est pas idéal dans la pratique de la grande vitesse. Le TGV est malheureusement devenu l'objet de lobbies politiques aveugles. Certains politiciens locaux semblent réclamer un TGV dans leur ville pour le seul plaisir de pouvoir l'exhiber sur une carte de visite, en brandissant de vagues arguments de "dynamisation du territoire", de "développement de l'économie", de "création d'emplois" ... Au final l'environnement est complètement défiguré au profit de quelques grands groupes du BTP, pour une pertinence toute relative en terme de logique de transports. Car bien souvent la création d'une nouvelle ligne à grande vitesse doublant un axe ferroviaire existant engendre ce que les géographes nomment un effet tunnel : l'offre des trains classiques se dégrade, et la désserte des points intermédiaires également. Au final, seules les grandes villes sont dynamisées par ce nouvel axe de transport mais les petites localités qui n'y ont pas d'accès direct en patissent sans en tirer d'avantages. Le dernier exemple en date est l'ouverture de la LGV Rhin-Rhône. En plus de la disparition des Corail Strasbourg - Lyon1, la suppression des arrêts TGV à Dole a complètement mis à mal la connexion ferroviaire avec le Haut-Jura. Depuis Saint-Claude, il n'est même plus possible de faire un aller-retour à Paris dans la journée ... à moins d'y rester une petite heure !